jeudi 16 juillet 2015

Les mouches

Mon histoire commence bien. Tout allait bien en fait. Je dérivais le long de la Seine dans un bateau-mouche qui était commandé par une fine mouche, un vrai poids mouche. Il restait debout à la barre, portant un t-shirt sur lequel les mots «Prendre la mouche » était écrit comme des pattes de mouche. Ce capitaine était très gentil, il ne ferait pas de mal à une mouche, comme si pendant des années il avait appris qu’in attrape pas des mouches avec du vinaigre.
On pourrait entendre une mouche voler, comme nous passions à côté des gens qui pêchaient à la mouche. C’était le paradis, comme je regardais les mouches voler et gobais une mouche.
Mais ma tranquillité était interrompue par un bourdonnement distant. J’ai vu le regard inquiétant de notre capitaine qui maintenant mettait une mouche sur son visage. Il l’a frappé et il a disparu ! Bizarre, j’ai pensé.
Tout à coup, nous étions attaqués par des masses de mouches, l’essaim était épais comme un nuage noir. Mais malheureusement, nous étions sans tue-mouche, un chasse-mouche ou même un attrape-mouche, que faire ?
Sans délai, notre brave capitaine a sorti une bombe insecticide et il a pulvérisé le nuage noir. Les mouches sont tombées comme des mouches. Et en faisant mouche, il a poussé le bateau-mouche à toute vitesse.


Léa

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