mercredi 2 mars 2011

Interview de Joris Drylewicz de la galerie "OZ ART"


"L’art est ma passion"

Quand je sors de l’école CLÉ, je passe dans la ruelle qui s’appelle la rue des Bons enfants dans laquelle se trouve une petite galerie d’art. Comme mon professeur m’avait dit que le galeriste était encore très jeune, cela a attisé ma curiosité et j’ai donc fait une recherche en ligne. J’ai découvert qu’il avait été bercé dans un milieu culturel et artistique depuis son enfance. Quand il était jeune, ses parents l'emmenaient dans toute sorte d'exposition. Après ma recherche, j’ai préparé des questions. Ensuite, je suis allée dans la galerie et j’ai simplement demandé au galeriste si je pouvais l’interviewer et il a dit qu’il était d’accord.

Par Magdalena Oberli

Quand est-ce que la galerie a été fondée?
Il y a 6 mois que j’ai repris la galerie.

Quelle est votre formation?
J’ai fait des études d’histoire de l’art et du marché de l’art à Paris. C’est là où j’ai fait beaucoup de stages, que "je me suis fait les dents". En fait, j’ai aidé mon frère à ouvrir une galerie à Paris qui s’appelle "Galerie Drylewicz". Cette galerie est spécialisée dans l’art du XIX e siècle.

Quel était votre motivation au départ?
Je suis originaire de Tours. J’ai décidé de reprendre cette galerie pour dynamiser la culture à Tours car je pense qu’il y a véritablement un public intéressé.

Est-ce que Paris vous manque?
Bien sûr la vie parisienne me manque beaucoup, mais ce n’est pas comparable à Tours. À Paris, le rythme de vie est très différent.

Quel est votre vision pour l’avenir?
Je vais voir ce qui se passe. J’ai beaucoup d’idées. Par exemple j’aimerais faire un festival d’art contemporain. Une autre idée, c’est d’organiser une biennale à Tours. Mais je sais que c’est très ambitieux.

Est-ce que vous êtes en contact avec d’autres jeunes galeries d’art de la région ou à l’étranger?
Quand j’ai vécu à Paris, cela m’a permis de faire la connaissance de beaucoup de gens qui travaillent dans l’art. Je connais des galeries en Belgique, en Allemagne, en Angleterre et bien sûr en France. Je peux imaginer, à l’avenir, des échanges intéressants entre artistes d’autres galeries à l’étranger.

Pouvez-vous vivre de l'art?
C’est difficle. Pour le moment, cette galerie-là n’est pas encore très rentable. C’est la galerie à Paris qui me rapporte de l'argent. Je fais d’abord ce travail par passion.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire