J’ai habité les quatre dernières années à Barcelone et depuis deux ans mon mari et moi nous parlions de la possibilité pour lui de revenir en France (son pays d’origine) et pour moi de venir vivre en France pour la première fois de ma vie.
Cette année, on a cru que c’était le meilleur moment pour notre fils parce qu’il ferait sa dernière année d’école maternelle pour s’adapter et parler français.
Nous sommes arrivés le 1er septembre. La première chose qu’on a faite, c’était l’inscription de Mathieu, aucun problème. On a aussi fait une demande d’allocation pour un logement à la mairie. Deux jours après, ils ont dit que nous n’y avions pas droit parce que nos revenus de l’année passée dépassaient la limite, première déception.
Après, nous avons fait la demande pour la CMU (Couverture maladie universelle), on a présenté tous les papiers des impôts et cotisations en Espagne, le formulaire européen requis. Même comme ça, on a appris qu’il fallait travailler au minimum une heure pour obtenir la sécurité sociale, sinon on n’y avait pas droit. Nouvelle déception !
Nous avons trouvé une maison à louer. Comme mon mari et moi sommes sans emploi, il était nécessaire que mes beaux-parents se portent caution, ça c’est normal. Cet après-midi, on va chez le notaire signer. Pendant cette semaine, aurons déménagé, nous sommes très contents, on va payer moins cher qu’à Barcelone avec un jardin en plus.:)
Tous les deux, on a eu des entretiens, on a quelques pistes pour le travail.
Mon fils fait de gros progrès en français, il est très content à l’école. Ma fille de quinze mois répète déjà des mots en français sans accent.
Je suis sûre que le plus dur est passé. Nous sommes contents de notre décision.
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